Publié le 1 Septembre 2023

Rédigé par Association Le Bambou

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Publié le 17 Juillet 2023

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Rédigé par Thierry Lambert

Publié dans #Energetique, #santé, #Prochains ateliers

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Publié le 3 Décembre 2023

 

 

 

 

« Observer le souffle selon Zhuang Zi »

 

Encore appelée zuo wan (s’oublier soi-même) et aussi zhi nian (arrêter toute forme de pensée)

 

Point de concentration

 

La respiration. (laisser un part d’espace dans la concentration)

 

1er étape non indispensable

 

  • Pendre conscience de l’entrée et de la sortie de l’air par les conduits naseaux, (simple observation)
  • Yeux mi-clos, laisser la lumière entrer par la fente des yeux
  • Observer la respiration sans chercher à la contrôler
  • Laisser les mouvements respiratoires s’effectuer de façon naturelle

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Sources :

P 27-29 La porte du dragon G.Edde

p 79-81 Souffle et énergie Angles-Darakchan-Zhu

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« Nous faisons ainsi l’expérience de la nature même de la vie en nous abandonnant à son rythme au lieu de le contrarier parce que c’est le rythme de l’univers qui respire à travers nous »

La méditation créatrice
LAMA ANAGARIKA GOVINDA

"Mais il existe qu'un seul exercice de la respiration juste qui sert effectivement au devenir de l'homme véritable. C'est celui qui conduit à l'art de laisser se faire la respiration naturelle, c'est à dire l'exercice qui libère de la respiration-moi rendue inconsciente et délie la respiration de l'être profond qui s'instaure alors d'elle-même."

Merveilleux chat et autres récits zen
Karlfried Graf Dürckheim

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Rédigé par Thierry Lambert

Publié dans #Méthodes de calme intérieur (Jing gong ou qi gong au repos)

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Publié le 30 Novembre 2023

Deux entretiens du Dr Jean-Marc Eyssalet sur la Médecine chinoise à écouter sur RFI (émission enregistrée en 2010)

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Rédigé par Thierry Lambert

Publié dans #Revue de presse, #Energetique, #santé

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Publié le 18 Novembre 2023

L’HIVER

DONG

Hiver, bout, fin, terme 
(Wieger 19 F)

 

LES SAISONS CHINOISES ?

         En occident,  le début des saisons correspondent aux solstices et aux équinoxes, pour les chinois ces périodes coïncident aux pics des saisons. Les saisons chinoises commencent donc à peu près 45 jours plus tôt que les solstices et équinoxes.

           Une autre particularité est la 5ème saison ou intersaison qui couvrent les 9 derniers jours de la saison en cours et les 9 premiers jours de la saison à venir.

 

 

QU’EST-CE QUE LE YANG SHENG ?

          Yang sheng que l’on traduit par “nourrir la vie” est la faculté de vivre en harmonie avec l’univers, c’est s’accorder avec les principes de l’énergie, principes exposés dans le nei jing su wen, texte exposant les principes de l'énergétique chinoise. 

          L’hiver est la saison la plus yin, le maximum du yin correspond au solstice d’hiver (aux alentours du 22 décembre), remarquez qu’à partir de cette date l’énergie va petit à petit se ranimer (les jours rallongent).

LA SAISON D’HIVER SELON LE NEI JING[1]

L’accord sur les influx saisonniers (chapitre 2)

 

Les trois mois de l’hiver

Sont une période où tout se referme et se cache :

L’eau gèle et la terre se fendille.

Alors, il ne faut surtout pas perturber le yang ;

On se couchera tôt, on se lèvera tard,

Attendant pour ce faire le lever du soleil.

La volonté sera jugulée, tenue prisonnière,

Et la pensée strictement introspective :

On ne s’intéressera qu’à soi-même.

Il faudra éviter le froid en recherchant la chaleur,

Sans aller cependant jusqu’à transpirer.

En hiver, on doit subir une privation d’énergie,

Et tout cela répond à son influx

Que le dao appelle Cang (cacher, mettre en réserve)

Ne pas en respecter le principe affecte shen (les reins)

Et au printemps, apparaitront des inhibitions sexuelles

Dont le moindre symptôme aura l’allure sheng  du printemps

 


[1] Canon de la médecine chinoise attribué à Huang Di (2697-2599) appelé aussi la « Bible des acupuncteurs »

LE NORD SELON LE NEI JING

 

Le nord a la couleur noire

Qui irrigue Chen (Shen reins)

Et ouvre les deux orifices inférieurs

Qui dépendent de Chen (Shen reins)

Ses maladies sont diverses

Sa saveur est salée

Son symbole est le porc

Sa graine le pois

Sa saison l’hiver

Sa planète Mercure

Des atteintes morbides visent les os

Son intervalle musical est la sixte

Son nombre six

Son odeur pourrie

 (CHAPITRE 4 Su Wen)[1

 

[1] P48 Nei tching sou wen  Pardès

LES REINS ORGANE DE L’HIVER SELON LE NEI JING

 

Le point cardinal nord engendre le froid

Qui engendre l’élément eau

Qui engendre la saveur salée

Qui engendre Chen (Shen)

Qui engendre les os et leur moelle

Qui engendre Kan (Gan foie)

Chen commande l’oreille

Dans le ciel c’est le froid

Sur le sol c’est l’élément eau

Dans le corps c’est l’os

Son Tsang (organe) est Chen

Sa couleur noire

Son intervalle musical est la sixte

Son expression le gémissement

Qui se transforme en frayeur

Son orifice est l’oreille

Sa saveur salée

Son sentiment la crainte

Le froid nuit au sang

Mais la sécheresse domine le froid

La saveur salée nuit au sang

Mais le sucré domine le salé

(Chapitre 5 Su Wen)[1]

 

[1] P55-56 Nei Tching Sou Wen Pardès

L’ALIMENTATION DE L‘HIVER/CONSEILS DIETETIQUES EN ACCORD AVEC LE MOUVEMENT ENERGETIQUE DE LA SAISON[1]

 

Les saveurs

  • On doit durcir, utiliser l’amer qui durcit
  • Et l’acide qui resserre
  • diminuer le salé
  • utiliser le doux, il est partout, il harmonise

 

Généralités

  • On doit amener du yang (nature tiède et chaude, pas de froid)

 

Modes de préparation

Temps de cuisson réduit

  • Cuisson chaude, mijotée
 

[1] Sources : « La diététique chinoise » de Christophe Labigne, cours de Christophe Huchet (Yangsheng tao)

 

 

 

ET LA PRATIQUE DANS TOUT CELA ?

 

          L’hiver est la saison de la thésaurisation de l’énergie, du repos,  de l’élément eau, des reins,  des os, de la couleur sombre. L’accent est mis sur la conservation de l’énergie (pas de dépense énergétique) La pratique se déroule à l’intérieur (protéger les reins du froid)
    Exercices en rapport avec l'hiver :
  •     Méditation
  •                  Zhan zhuang gong (enracinement, pratique posturale)
  •     Relaxation

 

 

 

Les techniques d'enracinement du style Yangjia michuan taiji quan

 

 

 

MISE EN GARDE ; LE MIEUX EST L'ENNEMI DU BIEN !

 

Privilégier certains exercices au cours d’une saison ne doit pas pourtant être suivi de manière rigide et donc se limiter à ces seuls exercices, ce serait évidemment faire une erreur, d’autres exercices que ceux décrits plus haut (les exercices habituels comme les exercices de base, l'enchaînement du taiji quan, etc...) sont également utilisés pendant cette même période. De même qu’en  diététique chinoise, les textes avancent que la saveur de la saison nourrit l’organe et aussi que l’excès de cette même saveur peut nuire à l’organe. En pratique corporelle, c’est la même chose, ne pratiquer uniquement que des exercices associés à la saison n’aurait comme effet que de sur solliciter la fonction liée à la saison ; « le mieux est l’ennemi du bien » Prenons un exemple, se focaliser uniquement sur des exercices sollicitant le système musculaire liés à la saison du printemps (foie, muscles et tendons) pourrait être préjudiciable à la longue ; risque de tendinites.

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Rédigé par Thierry Lambert

Publié dans #Yang Sheng

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Publié le 16 Novembre 2023

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Rédigé par T.Lambert

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Publié le 17 Août 2023

La médecine chinoise puisse ses racines dans les temps antiques, rien ne vient attester de l'existence réelle des inventeurs de la médecine chinoise, ceci relève des mythes de la Chine ancienne. La création ou la découverte des trigrammes, l'utilisation des plantes comme remèdes et l'utilisation des poinçons de pierre pour agir sur les points d'énergie ont été attribuées à trois personnages légendaires des temps mythiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

FU XI ; LE PREMIER DES TROIS AUGUSTES

Fu Xi serait à l'origine de la chasse, de la pêche, de la cuisson des aliments, de l'élevage, des constructions des maisons, du calendrier, de l'utilisation des métaux, des cordes nouées et des trigrammes. Au sujet de l''invention de ces trigrammes, deux thèses différentes semblent s'opposer, la tradition raconte que Fu Xi reçut du ciel par l'intermédiaire d'un cheval-dragon un tableau qui lui permit de créer les trigrammes. La deuxième provient du Yi Jing ; dans le grand commentaire (Da Zhuan) est exposé l'histoire de la civilisation chinoise en rapport avec les hexagrammes du Yi Jing dans laquelle Fu Xi fait figure de fondateur de la nation chinoise où son sens d'observation et son esprit pénétrant s'unissent pour mettre en forme les trigrammes.

 

L'INFLUENCE DU CIEL ; LE TABLEAU DU FLEUVE

Fu Xi aurait reçu d'un cheval dragon le He Tu (le tableau du fleuve), symboliquement l'apparition d'un dragon annonce une bonne nouvelle ou un changement très bénéfique.

L'étymologie de l'idéogramme Tu nous indique ceci (Wieger76 F) : Les combinaisons qu'il faut faire dans sa tête pour arranger son grenier quand on a plus de grains qu'on ne peut en loger. Sens étendu ; Méditer Combiner Projeter Plan calcul

L'idéogramme Tu n'a pas seulement le sens de plan ou de tableau mais aussi celui de réfléchir, de combiner, ou de créer quelque chose avec l’esprit. Nous verrons plus loin que la contemplation du diagramme du He Tu a inspiré à Fu Xi la création des trigrammes, la combinaison des traits pleins et discontinus. Tout n'a pas été donné par le ciel, l'influence céleste a sans conteste favorisé une création humaine en offrant le tableau du fleuve au fondateur de la nation chinoise mais celui-ci a su à partir des données du ciel créer un système de classification à partir des nombres, du ciel, et de la terre.

Philastre voyait dans ce cheval dragon le symbole du lever du soleil (le dragon) son coucher (le cheval) dans les figures du tableau (les points ronds noirs ou blancs) des astres et constellations et dans les trigrammes les phases de la lune. Pour lui la base fondamentale du Yi Jing est une observation astronomique !

 

 

Voici à quoi ressemble le tableau tel que les néo-confucianistes l'ont présenté sous la dynastie des Song (960-1279) Ce tableau était composé de figures ; points ronds blancs ou noirs groupés dans un certain ordre.

C'est l'origine des cinq éléments à partir des nombres pairs et impairs :

L'eau au nord naît du 1 du ciel qui s'associe au 6 de la terre
Le feu au sud naît du 2 de la terre qui s'associe au 7 du ciel
Le bois à l'est naît du 3 du ciel qui s'associe au 8 de la terre
Le métal à l'ouest naît du 4 de la terre qui s'associe au 9 du ciel
La terre naît du 5 du ciel qui s'associe au 10 de la terre

Ce tableau est l'association de deux systèmes de pensée, l'un issu du Yue Ling (traité sur le calendrier) qui indique l'emplacement que le fils du ciel (l'empereur) doit occuper quand il édicte les ordonnances mensuelles sur l'emplacement du Ming Tang (bâtiment à cinq salles disposées en croix) ceci en suivant les saisons ; les nombres étant associés aux saisons. L'autre système est issu du Hong Fan qui associe les nombres aux éléments ; eau, bois, feu, terre, métal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA CREATION DES TRIGRAMMES ; FU XI OBSERVE ET CREE

Alors que dans les temps anciens Fu Xi gouvernait le monde,
 il leva les yeux et contempla les images issues du ciel,
 il abaissa les yeux et contempla les phénomènes de la terre.
 Il contempla les signes des oiseaux et des animaux
 et constata leur adaptation aux régions. Il procéda
 directement à partir de lui-même et indirectement
 à partir des choses. Il inventa ainsi les huit trigrammes
 pour entrer en connexion avec les vertus
 des dieux lumineux et classer les conditions
 de tous les êtres. (Le grand commentaire
, chapitre II histoire de la civilisation §1)

Ici point de révélation par un animal messager du ciel (un dragon ou une licorne), Fu Xi observe, s'imprègne des choses au-dessus de lui, en dessous, en lui et autour de lui. Ces observations le pousse à inventer les trigrammes donnant aux humains la possibilité de communiquer avec le ciel.





Il fit des cordelettes nouées et les utilisa 
comme filets et comme nasses
 pour la chasse et la pêche.
 Il tire probablement cette invention
 de l'hexagramme CE QUI S'ATTACHE
 (le grand commentaire chapitre II
 histoire de la civilisation §2)

 

 

Image de l'hexagramme n°30 Li

 

Le dessin formé par l’hexagramme aurait suggéré à Fu Xi l'invention des cordelettes nouées, donc de la chasse et de la pêche (l'hexagramme qui est partagé à l'intérieur et fermé à l'extérieur est l'image des mailles d'un filet dans lequel les animaux restent attachés)

 

IMAGE ET YIN YANG

L'origine des trigrammes provient du Taiji, celui-ci laisse apparaître plusieurs images ; la poutre faîtière, et le clair et le sombre.

La poutre faîtière

 

Ji est originellement une poutre faîtière


 

Il s'agit d'un simple trait

A partir cette unité, la dualité apparaît à travers les opposés tels que le haut et le bas, la droite et la gauche, le devant et le derrière. Ces opposés sont devenus ensuite le yin et le yang.

Le clair et le sombre

Le yin yang exprime aussi l'image de deux vallées, l'une exposée au Sud correspond au clair, l'autre exposée au Nord correspond au sombre. Ces images donneront naissance au diagramme du yin yang. Notons qu'ici aussi, nous trouvons une rivière qui délimite les deux vallées, certainement le fleuve jaune qui a vu naître la nation chinoise.

LES TRIGRAMMES

Le grand premier commencement (Tai Ji)

 

engendre les deux puissances fondamentales (Yi) :

 

le yin (l'obscur)

 

le yang (le lumineux)

Les deux puissances fondamentales engendrent les quatre images (Xiang)

le vieux yang ou grand yang (tai yang) correspond à la saison de l'été

 

le vieux yin ou grand yin (tai yin) correspond à la saison de l'hiver

le jeune yang ou petit yang (shao yang) correspond à la saison du printemps

le jeune yin ou petit yin (shao yin) correspond à la saison de l'automne

Les quatre images engendrent les huit trigrammes (Gua)

 

(Da Zhuan le grand commentaire chapitre XI § 5)

 

 

YI JING ET MEDECINE

 

Le maître dit : « Reconnaître les germes est assurément divin.
 L’homme noble ne flatte pas dans ses rapports
 avec les supérieurs, il n’est pas arrogant dans
 ses rapports avec les inférieurs. Il connaît assurément
 les germes. Les germes sont le premier,
 l’imperceptible commencement du mouvement,
 la première trace de fortune (ou d’infortune) 
qui se manifeste. L’homme noble voit les germes
 et agit aussitôt. Il n’attend pas le jour entier." 
(Da Zhuan, le grand commentaire chapitre IV § 11)

 

A. Cheng met en évidence dans son chapitre consacré à « l’infime amorce », l’importance donnée aux germes des événements. Dans le Yi Jing, Kong Fu Zi (Confucius) insiste sur le terme Ji signifiant annonce d’un changement, ce terme est très proche de Yi du Yi Jing qui se traduit par mutations. Le Yi Jing permet par la pratique divinatoire d’entrer en contact avec le « sans- forme », cette acuité permet de discerner les germes des actions ou des événements futurs.

 

C’est ce que cherche le médecin chinois, il scrute à travers les signes les plus tenus, les plus petits les germes d’un trouble ou d’une maladie avant qu’elle ne soit installée. Agir avant que le mal ne s’installe, savoir reconnaître les germes de la maladie tels sont les préoccupations du médecin chinois, en cela il se rapproche du sage.

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SOURCES :

Caractères chinois Wieger

Dictionnaire français de langue chinoise Ricci

Histoire de la pensée chinoise A. Cheng

La pensée chinoise M.Granet

Les signes et les mutations Wang Dongliang

Le Yi king traduit par Philastre

Yi King R.Wilhem

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Rédigé par Thierry Lambert

Publié dans #Histoire et tradition

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